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Publié le par Etats Généraux de l'Education

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D
<br /> pour la reforme de notre système éducatif ,je propose de revoir la moyenne d'obtention du bac à 10 et celle du bepc merci . dzedi mboma jesmin élève au lycée scientifique d'owendo<br /> <br /> <br />
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D
<br /> si jamais vous supprimé la bourse quel sera son équivalant<br /> <br /> <br />
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D
<br /> pour la reforme de notre système éducatif je propose :que la bourse soit suprimée ,que les lycées et collèges soient équipé en matériel et que l enseignement soit de qualité et performant .pour que<br /> nous apprenons dans des bonne condition ils nous faut :nous équipé les laboratoires pour notre apprentissage car nous sommes les futur scientifiques du gabon émergent ,équipé nos centres de<br /> documentation et d'information et je souhait bon courage .signé dzedi mboma jesmin ,élève au lycée de l' excéllence d'owendo en classe de 2nds4<br /> merci<br /> <br /> <br />
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E
<br /> INTRODUCTION<br /> Le nouvel intérêt porté à notre système éducatif obéit, entre autre, à la volonté de rompre avec le modèle scolaire hérité de la colonisation où l’école répondait à un projet de civilisation.<br /> Cependant, la diversité culturelle et ethnolinguistique dont bénéficie notre pays est un atout permettant « non plus de dire que chacun apprend la même chose, mais ce que chacun apprend converge<br /> vers la même chose » (Mamadou Ndoye, finalités et contenu de l’éducation de base 2003). En fonction des milieux et des localités, l’école doit s’adapter aux besoins spécifiques pour mieux répondre<br /> aux aspirations légitimes des élèves, afin de leur préparer aux nouveaux défis et enjeux futurs.<br /> Les états généraux actuels de l’éducation, de la recherche et adéquation formation-emploi renvoient vers la définition de la nouvelle école gabonaise du troisième millénaire que nous déclinons dans<br /> notre réflexion par rapport aux questions suivantes :<br /> • Quelles sont les missions de l’Ecole ?<br /> • Que doit faire l’Ecole pour réaliser ses missions ?<br /> • Quel type de gabonais doit-on former au regard de quels besoins culturels et sociaux, avec quels contenus pédagogiques, quelles approches méthodologiques (enseignement /apprentissage et<br /> évaluation), par quels types d’enseignants, de formateurs, dans les classes ayant quelles caractéristiques ?<br /> Afin de mieux cerner toute la problématique, nous avons jugé utile de par notre compréhension de regrouper les deux premières questions en un seul atelier et de scinder la troisième question en<br /> trois ateliers distincts, dont voici-ci les formulations et les rendus.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> 1. Quelles sont les missions de l’école ?<br /> L’école de la République a pour missions :<br /> - la formation équilibrée de l’individu sur le plan physique, civique et intellectuel autrement dit l’acquisition des savoirs, savoir-faire et savoir-être « dans les domaines des apprentissages<br /> fondamentaux » (le décret n°00508/PR/MENIC du 04 juin 2008) ;<br /> - l’insertion de l’individu dans la vie active c’est-à-dire l’acquisition d’un savoir-devenir.<br /> L’école gabonaise doit contribuer à l’unité nationale et à la cohésion sociale et à l’égalité des chances entre les sexes et à toutes les couches sociales (la loi n°16 du 16 août 1960). Elle doit<br /> amener les élèves au collège (le décret n°00508/PR/MENIC du 04 juin 2008).<br /> <br /> 2. Que doit faire l’école pour réaliser ses missions ?<br /> Pour réaliser ses missions l’école doit s’entourer des moyens humains, matériels, financiers et biens immobiliers.<br />  COMME MOYENS HUMAINS :<br /> L’école doit disposer des ressources humaines adéquates, à savoir des :<br /> - Elèves dont l’âge correspond aux différents niveaux actuels ;<br /> - Instituteurs, chargés de cours ;<br /> - Gestionnaires scolaires (Directeurs d’école, Surveillants généraux et Secrétaires ayant reçu une formation à la gestion scolaire) ;<br /> - Professeurs d’école ;<br /> - Conseillers Pédagogiques ;<br /> - Inspecteurs pédagogiques ;<br /> - et bien d’autres intervenants, notamment : les psychologues, assistants sociaux, sociologues, médecins, infirmiers, informaticiens, secouristes, artistes, écologistes …<br /> Et des moyens d’accompagnement à l’intention de ses ressources humaines, à savoir :<br /> - la formation continue ;<br /> - le suivi des carrières ;<br /> - Les récompenses (décoration et valorisation des compétences)<br /> - Le meilleur traitement salarial ;<br /> - L’accès aux meilleurs soins de santé, aux visites médicales chaque année ;<br /> - La prise en charge (assurance et/ ou mutuelle) ;<br /> - La gestion du temps de travail (adaptée et soutenue par des actions efficaces de la journée de travail continue en éliminant les écoles à mi-temps) ;<br /> - Etc.<br /> <br />  COMME MOYENS MATERIELS ET BIENS IMMOBILIERS:<br /> L’école doit avoir à son actif :<br /> - des logements des Enseignants ;<br /> - des infrastructures scolaires clôturées : salles de classe climatisées, carrelées et équipées, les aires de jeux aménagées, les laboratoires équipés, les bibliothèques opérationnelles, les salles<br /> multimédia équipées, les jardins (l’espace vert) existants, les cantines opérationnelles, les infirmeries équipées, les trappes réalisées…;<br /> - Les fournitures (kit, matériel didactique et mobilier) :<br /> • Kit : étiquettes, blocs logiques, balances, squelettes, planches anatomiques … ;<br /> • Matériel et mobilier : bureaux, chaises, tables (éliminer les tables-bancs actuels), tableaux fixes et mobiles, photocopieur, ordinateurs, imprimante, projecteur, règles, équerres, rapporteurs,<br /> compas, splits, etc. ;<br /> • Moyens de transport : bus de transport scolaire pour les élèves. Transport des enseignants affectés ou mutés.<br /> - Des équipements vestimentaires (blouses, gants, maillots…) et sportif (ballons, balles, etc.).<br /> <br />  COMME MOYENS FINANCIERS<br /> L’école doit conserver sa ligne budgétaire actuelle (revue à la hausse) sur les fournitures scolaires et se voir ajouter une nouvelle liée à son fonctionnement. Suivi de la mise en place des<br /> procédures d’aide à la gestion des dotations financières de l’Etat vis-à-vis de l’école, en ouvrant un compte direct pour chaque école au trésor public.<br /> Il est démontré que l’efficacité d’une école dépend des moyens en usage en son sein. Efficacité et coût sont deux actions concomitantes ; il n’y a pas l’une sans l’autre. Le fonctionnement d’une<br /> école voudrait davantage de ressources aussi bien humaines, matérielles et financières.<br /> Toute fois, l’école est aussi et avant tout un espace physique qui doit être sécurisé, protégé, électrifié, alimenté en eau potable, doté de beaux bâtiments aux couleurs attrayantes, de belles<br /> sanitaires et belles toilettes, d’un espace vert verdoyant. Cet espace physique doit être viabilisé (avoir son titre foncier, son plan cadastral…) et accessible à tous.<br /> En somme l’école doit être un milieu où il fait bon vivre.<br /> Les missions de l’école et leur réalisation doivent être contenues ou clarifiées dans un référentiel de la qualité de l’école. Le référentiel fixera les critères de réalisations, les indices et<br /> indiquera les résultats attendus et les instruments de mesure.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> Le développement d’un pays s’est toujours appuyé sur les valeurs culturelles et sociales. Dans l’éducation, les Etats mettent en place une politique sur la formation du citoyen de demain en tenant<br /> compte des notions de la citoyenneté. C’est pourquoi, le Gabon doit s’inscrire dans cette vision en portant un accent sur les besoins tant culturels que sociaux, qui se résument dans le tableau<br /> ci-après :<br /> BESOINS CULTURELS BESOINS SOCIAUX<br /> • Apprentissage des langues maternelles ;<br /> • Apprentissages de nouvelles langues internationales dominantes ;<br /> • Valorisation des danses traditionnelles, rites, Us, coutumes, art culinaire, art artisanal et art dramatique ;<br /> • S’inscrire dans l’inter culturalité ;<br /> • Affirmer son identité culturelle dans le concert des nations ;<br /> • Etc. • Vivre dans un environnement sain et sécurisé,<br /> • Avoir un logement décent,<br /> • Accéder à l’usage des TIC,<br /> • Circuler en toute période sur le territoire national ;<br /> • S’alimenter correctement ;<br /> • Se vêtir et se coiffer décemment ;<br /> • Se soigner correctement ;<br /> • Avoir un pouvoir d’achat ;<br /> • Accès facile aux mass-médias<br /> • Etc.<br /> <br /> L’enseignement de ces valeurs doit s’enraciner dans les apprentissages au niveau de nos établissements, en classe et dans les clubs socio-éducatifs et culturels (imposer dans le cadre du projet<br /> d’école la mise en place des activités socioculturelles). Ainsi l’élève ne sera plus coupé de ses racines et devra traiter de façon efficace la masse croissante d’informations présentes dans la<br /> société.<br /> En somme, la nouvelle école gabonaise doit former chez nos élèves la pensée critique c’est-à-dire développer chez ces derniers des attitudes qui jouent un rôle capital sur le plan de l’analyse et<br /> de la maîtrise des informations innombrables qui caractérisent le contexte social et culturel actuel.<br /> <br /> <br /> Dans le souci de former une élite gabonaise, le gouvernement de la République a initié les états généraux de l’Education, de la Recherche et de l’Adéquation Formation-Emploi. Dans cette<br /> perspective, il convient de s’interroger sur la qualité des contenus pédagogiques et des approches méthodologiques à mettre en place pour y parvenir.<br /> A- CONTENUS PEDAGOGIQUES<br /> Compte tenu des enjeux sociaux économiques, le Gabon doit former des hommes sachant lire, écrire, compter et s’adapter à leur environnement. Pour cela, il y a lieu de proposer des contenus<br /> pédagogiques adéquats, liés à :<br />  L’éducation civique ;<br />  L’éducation à l’environnement ;<br />  L’éducation artistique, sportive ;<br />  L’histoire du Gabon ;<br />  La géographie du Gabon;<br />  La science, la technologie ;<br />  L’éducation des langues ;<br />  L’initiation à l’informatique ;<br />  Etc.<br /> <br /> B- APPROCHES PEDAGOGIQUES<br /> « [L’utilisation] des méthodes et démarches pédagogiques relève d’abord de l’initiative et de la responsabilité des maîtres » (Patrick ROBO, la pédagogie Freinet, la pédagogie institutionnelle, la<br /> pédagogie différencié, 1997). Pour forme<br /> <br /> <br />
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G
<br /> bonjour, je suis un agent du ministère de l'éducation nationale en qualité de sociologue,, conseiller d'orientation.<br /> j'axe ma contribution sur la place de l'orientation scolaire dans la nouvelle vision du système éducatif gabonais. en spécialiste, je suis d'abord assez déçu par la tournure des débats lors du<br /> séminaire d'immersion.ni l'élève qui est le principal concerné par l'offre de formation, ni l'orientation scolaire qui permet de définir les trajectoires scolaires, universitaires et<br /> professionnelles et planification de l'éducation n'ont été prises en compte.<br /> ceci étant, pour que la politique de l'émergence qui doit se fonder sur les trois piliers gabon vert, industriel et de service soit effective, réaliste et objective, il faut mettre la question de<br /> l'orientation scolaire au coeur des débats des états généraux de l'éducation. pour ce faire, dans un premier temps, définir les trajectoires scolaires pour qu'elles soient non pas en adéquation<br /> mais, cadre plutôt avec les besoins socioéconomiques du pays. c'est-à-dire que desormais, il nous faut cibler les pôles de formation qui correspondent aux secteurs d'activités inhérents aux<br /> ambitions politiques du gouvernement. l'éducation, l'instruction et la formation doivent être en phase avec l'offre d'emploi et en fonction du projet scolaire et des aptitudes de l'apprenant. donc,<br /> mettre en place des mécanismes d'orientation qui prennent en charge l'élève dès son entrée dans le circuit scolaire depuis la classe de 4ème, afin de susciter en lui la vocation d'un projet<br /> professionnel. ce sera sur la base de ce projet qu'on va le suivre dans son cursus scolaire.<br /> de plus, il faudra aussi revoir les filières de formation et les secteurs d'avenir, ceux porteurs, et ceux qui sont saturés et nécessitent une révolution dans les offres de formation et les<br /> objectifs visés.<br /> <br /> <br />
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